Vous arrive-t-il de surfer sur le net et de dénicher un événement qui éveille votre curiosité?
C’est ce qui m’est arrivé en voyant le « Tournoi de la Citadelle » annoncé à dans la cité médiévale de Carcassonne en ce week-end de Pâques : un combat de Béhourd! Il n’en fallait pas plus aux midinettes pour avoir envie de découvrir ce sport chevaleresque . . . Alors en route!!!
Ce dimanche là, la cité de Carcassonne grouille de monde, flânant dans les ruelles ou s’alanguissant en terrasse en cette journée printanière. Par vagues, des cris d’enthousiasme montent du théâtre Jean Deschamps, lieu du tournoi.
Nous y voilà donc . . .
Le soleil inonde les gradins remplis d’un public cosmopolite attendant les 16 équipes (françaises, russes, espagnoles) qui vont s’affronter lors des 120 combats tout au long de ces deux jours.
En contrebas, à tour de rôle, les combattants s’équipent pour la rencontre dans la lice déterminée sur la scène avec en arrière-plan, les remparts séculaires de la cité de Carcassonne.
Le décor est planté, hors du temps . . .
Ce sport tout jeune, pratiqué en France que depuis 2012, nous offre l’esprit chevaleresque avec ses codes de conduite, respect et loyauté. « Montjoy Saint Denis »
Deux équipes, chacune formée de 5 combattants, se préparent sur la lice.
Je reconnais les « Bécuts de Gascogne » de Toulouse, champion de France en titre. Leurs tuniques bleues et rouges arborent fièrement la croix occitane en plein poitrail.
Etant seulement à quelques mètres d’eux, à travers la visière de certains casques, je croise un regard déterminé.
Le but est simple : mettre ses adversaires au sol.
Et le choc des armes (épées, lances ou massues) contre les armures est impressionnant. Du combat se dégage une force brute.
Je suis vite « embarquée » par cette énergie et je sursaute parfois…
Les coups sont puissants mais précis et bien codifiés afin de ne pas blesser. Comme dans tous les sports de full contact, cela arrive parfois malgré les multiples rembourrages et protections, mais pas plus qu'en VTT...
L’échange se termine toujours par une accolade, une main tendue pour aider l’équipe adverse à se relever, dans un bel esprit de respect.
Les codes du Béhourt sont encadrés par deux fédérations internationales et une fédération française. Ce sport de combat médiéval souhaiterait se développer dans notre sud, avec aussi des équipes féminines.
Je voudrais particulièrement remercier Jonathan des « Bécuts de Gascogne », qui nous a permis d'assister au spectacle aux premières loges, pour son implication, sa disponibilité et sa gentillesse.
En décembre, avec ses compagnons d’armes, ils seront la première équipe française à se rendre en Russie afin de participer à la Dynamo Cup, alors n'hésitez pas à suivre leurs exploits.
Vous y étiez, vous aussi ? N'hésitez pas à nous laisser vos impressions !
Article par Dany & photos par Emma
Je n'ai jamais assisté à ce type d'événement mais ça devait vraiment être sympa à regarder :) Bises, Maricha.
RépondreSupprimerHé bien, si ils organisent une deuxième édition ça vaut le coup d'y aller, surtout dans la cité de Carcassonne.
SupprimerMerci pour ton com, à bientôt !